Les premiers rayons de soleil qui m'ont caressée,
Laissant s'infiltrer en moi un peu de cette douceur,
Ont laissé, malgré moi, un sourire se dessiner
Sur des lèvres qui auraient aimé sentir ta chaleur.

Ces premiers rayons de soleil d'un printemps prometteur
Réchauffant, au fond de ceux qui se sentent seuls, ces coeurs
Laissant apercevoir dans les âmes esseulées, un papillon
Virevoltant de fleur en fleur, aux couleurs de l'imagination

Au milieu de ce gris tristesse et de ces bruits de la ville,
Ces rayons ont permis à ceux qui pouvaient ouvrir les yeux
De redécouvrir un peu de la magie de notre douce vie
Et de laisser envoler leur âme dans notre ciel si bleu.

Reviennent alors les oiseaux de leur migration
S'ouvrent enfin les quelques trop rare bourgeons
Pour, dans une même danse drapée d'illusion
Apaiser nos soucis d'un hiver qui s'était fait trop long.

Et les quelques couleurs de cette imagination
Qui reviennent éclore dans nos âmes emprisonnées
Par le gris et le noir de cet hiver trop froid
Étouffent enfin les flammes de notre effroi.