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Tu n'as de l'existence eu que la moitié mûre
Ô ma femme les ans réfléchis qui nous furent
Parcimonieusement comptés mais heureux
Où les gens qui parlaient de nous disaient Eux deux
Va tu n'as rien perdu de ce mauvais jeune homme
Qui s'efface au lointain comme un signe ou mieux comme
Une lettre tracée au bord de l'Océan
Tu ne l'as pas connu cette ombre ce néant
Un homme change ainsi qu'au ciel font les nuages
Tu passais tendrement ta main sur mon visage
Et sur l'air soucieux que mon front avait pris
T'attardant à l'endroit où les cheveux sont gris
Ô mon amour ô mon amour toi seule existes
A cette heure pour moi du crépuscule triste
Où je perds à la fois le fil de mon poème
Et celui de ma vie et la joie et la voix
Parce que j'ai voulu te redire Je t'aime
Et que ce mot fait mal quand il est dit sans toi
Écrit par Naliwe Lewan
"Ces fantômes de chants l'aurore les nettoie
Et la main du soleil revenu les disperse Quand le grand jour m'en a lavé de son averse Ce que j'en puis savoir c'est qu'ils parlaient de toi" Catégorie : Citation
Publié le 05/10/2013
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Elsa sa femme. | |
eric |
Magnifique poème d'amour partagé et fidèle | |
flipote |
Est-ce de toi ? ou une citation d'Aragon ? ce n'est pas clair pour moi | |
flipote |
C'est bel et bien une citation de Louis Aragon. | |
Naliwe Lewan |