Ce soir, sans retenue, je m'en vais t'oser l'interdit
Je m'en vais braver les courants, m'éloigner de toi.
Ce soir, il est sûr, que rien, non rien ne m'atteindra.
Je m'en vais, sans me retourner, rejoindre les douces rêveries.
Imagine-moi, les yeux contemplant la lune, sans aucun appui.
Visualise le vent froid d'été sur ma peau dénudée, sans faire aucun pas.
Oh! Pense à moi lorsque enfin la mort t'accompagnera,
Car dans le silence de ta rage, c'est ton passé qu'elle dévorait.
Rappelles-toi que rien ne se joue à pile ou face,
Que la vie, dans cette infinie démesure, reste le repos
Le repos avant l'éternelle chute, avant le dénommé fiasco.
Le fiasco où, je te rassure, comme tout un chacun, tu as ta place.
Petite fille, rappelles-toi bien, que maudire une ombre n'est point conseillé
Ce soir, dans la noirceur du jour, je fais de toi l'âme que je dévorerai
Car c'est dans la tumulte de ton trépas que se repose mon combat
Imagines-toi, dans les flammes des enfers, le démon, sourire aux lèvres.
Imagine ses griffes s'enfonçant dans ta peau,
Encore, encore, creusant et cherchant.
Où as-tu camouflé ton cœur petite fille ?
En possèdes-tu seulement un ?
Ce soir, dans la clarté de la lune, observe le démon, qui de toi fera son souper.
Car dans la tumultes des enfers, ton combat se noie, parmi la rage de ses yeux.
Écrit par Neolitas
Echouer, c'est avoir la possibilité de recommencer plus intelligemment
Catégorie : Triste
Publié le 18/01/2011
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