A l'eau de la Terre qui parsème,
A l'or de la Terre du milieu,
Celle des humains et des etres,
Qui savent bien naitre ennuyeux.
A l'eau de la claire vaisselle,
De celle qui revient nous trinquer,
Ces verres au souffle de l'anisette,
Cinquante pour un décimé
A l'aube de la belle qui appelle
A l'aire d'autouroute ou je suis,
Au fond de ces Chiottes déserts,
Sur l'aire autoritaire du parking
A l'heure du portable qui sonne,
Qui va dégommer mon forfait,
Mon compte en banque dans ma pogne,
Dans trois minutes coupera ma belle.
A l'aire du cachot qui s'emmele,
Dans mes bras, raccroche la Morphée,
Je ne suis pas vraiment content d'elle,
Mais je l'aime, c'est mon anxieté.
A l'heure des camions qui s'animent,
Ma belle qui s'affole au compteur,
J'veux etre Amour mais Paris,
C'est au kilomètre douze heures...
A l'aire d'autoroute qui reçoit,
Et moi sur un banc trop public,
Ou l'on ne grave plus sur le bois
Nos amours antipathiques.
A l'ère du p'tit banc en plastique,
Au temps des voitures si bien faites,
Dont le compte tourne et nous anime,
Quand nous ne sommes que des brelles.
A l'heure ou l'amour s'endort,
Au fond des tiroirs de Morphée,
Sous des écrans qui dehors,
Vous font belle vision de l'abstrait.
A l'heure ou ma montre qui sonne,
Me rappelle que je suis en retard,
A l'heure ou le tout à chacun picole,
A l'heure ou l'humain n'est nulle part.
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 13/06/2009
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Ca cingle un peu la geule mais ça ne fait pas de mal, Ca raccroche à la vie en faisant monter pas forcément le meilleur de nous. | |
eric |
J'aime bien ton texte, joli ! L'avant dernière strophe m'a bien plue. Amitié. Petit Coeur. |
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Petit Coeur |