Lorsque le monde s'arrête de courir
S'éveille alors doucement mon noir empire,
Celui où d'opaques ténèbres descendent
Ceignant ma peau de leur douceur en offrande.
Le léger soupir du monde qui s'endort
S'éloigne porté par le vent au dehors
Où règne désormais le sombre silence
Sur l'immobile paysage de faïence.
Alors vient la quiétude de voir la paix
Dans mes nuits, même Bashung ne ment jamais
Et je retrouve soudain cet ancien espoir,
Où les rêves deviennent vivants dans le noir.
Dès lors, je converse avec mes belles chimères.
Elles, éthérées, que le soleil rend amères,
Mes sombres cendrillons du point du jour,
Mes éphémères victimes d'un temps trop court.
Puis lentement une froide peur m'étreint,
Tandis que les ombres achèvent leur festin
Le monde s'éveille dans une aube affligée
Par le lourd chaos des klaxons embouteillés.
Il est grand temps pour moi de me retirer
De me cacher avec la lune, mon alliée.
Je m'enfuis loin de votre monde maudit,
Car vos jours ne sont que l'ombre de mes nuits...
Écrit par Nocturne
Il est de ces folies plus sensées que la raison...
Catégorie : Divers
Publié le 28/09/2015
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Nocturne au hasard |
Annonces Google |
Agréable lecture où la lumière du jour revient pour chasser les tourments de la nuit ou la quiétude l'emporte sur l'angoisse du monde | |
coeur.de.saphir |
Avec un tel pseudo, c'est normal que tu aimes la nuit et tu le prouves dans ces vers. Bonne nuit... éveillé. |
|
Vincendix |
J'aime beaucoup, notamment la dernière strophe et ce dernier vers, splendide. Salutations ami nocturne |
|
Poesie nocturne |
Très beau poème | |
jokopoulos |