Où donc se sont dissimulés les jours heureux ?
Les heures chatoyantes de mes rêves d'enfant.
J'erre dans un monde désespérément vide et creux
Où se délitent en silence mes bonheurs d'antan.
J'écume le temps qui passe pareil aux danaïdes,
En guise de tonneau une clepsydre au goulot
Bien trop large pour retenir mes joies fluides,
Nourrissant mes yeux et vidant de sens mes mots.
Les heures lentes s'égrènent sur un front soucieux
Et creusent sur mon visage de profonds sillons
Qui assombrissent un regard avant lumineux,
Terre stérile où ne poussera plus la passion.
Jours assassins, ne me parlez pas de demain,
Tant s'échappent de mes doigts de tristes aujourd'hui.
Je cherche à accrocher mes rêves enfantins
Brisés par les grisailles monotones de la vie.
Écrit par Nocturne
Il est de ces folies plus sensées que la raison...
Catégorie : Triste
Publié le 09/09/2009
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Nocturne au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 09/09/2009 à 18:41:04
triste mais ton poème et très beau!!!amitié liconex | |
liconex |
Posté le 10/09/2009 à 09:05:33
beau poème, traité avec sensibilité et dextérité, bravo amitiés |
|
jean de HAUTE ROCHE |