Un mot qui en dit long, et souvent fait affront
En laissant une trace, au sein de notre cœur
Telle que si une ombre en un bruit de succion
S'entortillait pour faire un baiser dictateur.

En un rai serpentin il glisse et s'associe
A notre âme mouvante afin de l'enserrer
Dans son corps sélénite assombri par la nuit
Afin de nous corrompre en ses crocs acérés.

Sa proie, il l'a ciblée, et cherche à s'en distraire
En imbibant sa langue aux crochets venimeux
Afin de s'appéter de notre caractère
Pour pouvoir nous souiller de doutes belliqueux.

Ceci est un défi, interne, en notre corps
Où ce serpent se joue en un perfide artiste
De sa toile charnelle, son modique support
Pour dépeindre, sans pitié, un dilemme bien triste.

Il est l'ange un moment, pour que, en un éclair
Il devienne démon en se modélisant
Suite aux informations qu'il a dans son bréviaire
Récoltées sur notre être en suivant nos accents.

Il a peut-être emprise, le contrôle sur nous
Mais nous seuls sommes les véraces virtuoses
Puisque c'est de nos faits, cordiaux, ou de dégoûts
Par un choix personnel que nous manions la chose.

Alors nous devenons méfiants et repoussants
Ne sachant plus à qui nous pouvons avoir foi
Et cette ambivalence agrippe incessamment
Notre esprit qui éprouve un voyage narquois.

Devons-nous devenir menteurs et hypocrites
Ou bien loyaux et saint envers toute entité ?
C'est à nous de jauger en un accord tacite
Suivant les incidents qui jonchent nos allées.

Il n'en tient qu'à nous-même et non à ce reptile
Qui n'est autre que notre essence existentielle
De réfléchir avant d'agir en imbécile
En suivant notre instinct pour faire une étincelle.

Nous ne pourrons jamais être toujours sincères
Parfois il faut savoir agir en sacrifices
Mais à nous de juger quand l'instant est prospère
Pour ne pas altérer, ces cœurs, de mots factices.

Oiseau Lyre.