Je la vois dans les nuages, cette lueur d'espoir
qui efface tout ce noir et atténue cette rage.
Dans l'obscurité un phare qui me guide vers elle,
son sourire et ses deux ailes, vers l'ultime bagarre.
Trop peu de moulins voraces, de géants malveillants,
pas assez d'ennemis vaillants pour mon amour coriace.
Et luttant contre l'orage, le passé et le temps,
j'obtiendrai tes baisers francs, connaitrai enfin le calme.
Mais au réveil, mon lit glabre crie contre ton absence.
Si l'amour est essence, la vie sans toi est naufrage !
Plus d'envie et plus de phrases, des poèmes sans vie.
me condamnent à l'oubli, la vie sans toi est naufrage !
Tu as dévoré mon âme avec ton sourire d'ange
déchu doutant des mésanges. La vie sans toi est naufrage !
Et je crie et j'enrage, je reste et je pleure au vent.
Tes rires me poursuivant, la vie sans toi est naufrage !
Et mes mots, doux ou âpres, criés ou chantés en chœur
se perdent loin de ton cœur qui n'ouvre pas de passage.
Aux limbes de tes bras ladres se perdent mes caresses,
se heurtent à ta forteresse mes lèvres hérésiarques.
Mais l'encre sèche mes larmes comme passe le temps,
celui qui va et qui prend, celui qui donne et qui garde.
Avec le temps, je regarde ton âme qui sourit
à de nouveaux printemps ivres dans mes bras, dans ton havre.
Avec le temps, plus de traces des combats du passé
nous vieillirons mieux enlacés au rythme d'une valse.
Avec le temps et mes armes, naufrager pour ma nixe,
et comme l'Anarchiste : « dans tes yeux me faire la malle ».
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Oli au hasard |
Annonces Google |
J'aime ce bon poème avec ses rimes à l'hémistiche, ses vers longs ainsi que des laisses et ses allusions à Don Quichotte. Merci Oli de ce partage. | |
jacou |