Tu cherches l'enfant dans les vallées de l'ombre,
Et le désespoir guide tes pas chancelants ;
Mais quelquefois des lueurs brisent les décombres,
C'est son âme qui te guette en rigolant !
Alors tu cultives ces expériences d'un ailleurs,
Où perlent les mots d'amour sur les roses ;
Des pétales cosmiques sur les yeux des veilleurs,
De petites odes aux plus belles des proses.
Il est là, et tu éprouves sa chair telle une plume
Effleurant l'humide iris qui tu cachais ;
Pour ne pas froisser ton coeur qui dans la brume
Inlassablement dans le soir le cherchait !
Le va et vient de la marée sur ce rivage d'amour,
Berce tes heures en ces jours d'espoir ;
Tu vois l'oeil de l'ange qui scrute chaque jour
L'entrebâillement de ton coeur au soir.
Tu te voyais bestiale quand il te voit lumière,
Tu le vois éteint dès lors qu'il revit,
Lui sait à quel point tu restes la première,
L'unique, l'être qui toujours la ravit !
Dansent désormais les ombres et les hardiesses,
Sur les mosaïques bariolées de vos coeurs,
Tout est maintenant dans les soies et la finesse,
Oubliées sont les proies de vos peurs.
Il est un seuil où plus rien d'ici ne témoigne
Des orgueils sans nom qui nous blessaient,
Parce que l'enfant sourit là où il nous soigne,
Cette aube infinie, des tombes dépassées !
Sa beauté reste une allusion aux jours sublimes,
Deux corps qui naissent et s'élèvent,
Même les faisceaux légers percent les abîmes,
Et la trame soyeuse de nos rêves.
La mémoire des contrées du coeur n'ont aucune
Limite au demeurant des pensées perlées,
Qui se déposent sur les plus âpres infortunes,
En ton étreinte elles ont déferlé !
Deux effluves célestes enlacées comme un soleil
Que l'on ignore au couchant désinvolte,
C'est pourtant ce que les amours ici récoltent,
Deux coeurs, sont alors éternels.
OR
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Amour
Publié le 13/08/2019
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Banniange |
Une dernière strophe qui met en lumière toute la beauté de l'amour | |
fee-de-ble |
Merci Banniange et fee-de-ble, car au fond qu'y a t-il de plus essentiel que cela ? | |
Alphaesia |
Un essentiel nommé amour... Par des mots sublimes qui y croient et qui l'expriment dans une magnifique poésie. Merci Olivier pour des frémissement inspirés par l'espace des coeurs ! |
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Yuba |
La mémoire des contrées du cœur n'a aucune limite, c'est vrai, seul l'esprit connaît des limites. Le cœur a son mystère, qui est d'être le plus grand lorsqu'il aime sans retour. | |
jacou |
Merci Yuba et jacou, comme disait Pascal :"Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point !". C'est avec plaisir Yuba, j'aime partager ces émotions qui viennent quelquefois m'effleurer... | |
Alphaesia |
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