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Je marchais sans œillères, suivant la route perdu
Et mon œil mirait le miroitement de l'eau
Je souriais à l'hiver, mordant dans le fruit joufflu
Et la feuille bruissait sous mes pas de cabot.
Le teint changeât, d'un battement de cils
Et le noir et le gris crachèrent toute leur bile
Nulle brume peureuse, l'épouvante se pâme
M'étreignit de ses bras, finesse de lame
D'un sourire esquissé, je vis de lentes morts
Se coucher et se tordre pour conjurer le sort...
En vain je m'ébats, grenouille aux mains d'enfants
On m'écartèle, on me broie! Je sens bien que j'expire!
Dans un râle je maudis, je blasphème puis soupire...!
La grande peur passé, s'est tassé dans le vent.
La chaleur de l'épreuve brûle encore mon être
Mais c'est un feu nouveau, nourri par la joie!
La fin d'une douleur qui brille par son émoi.
Je l'attendrais, ne se pourra de coup traître
Lorsque l'effroi, reviendra avec son chœur
Décimer mes espoirs, abattre ma candeur
Écrit par Orichalque
J'ai noirci les pages de ma douleur d'encre.
Catégorie : Divers
Publié le 19/12/2012
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un poème surprenant mais qui mérite lecture..amitiés. | |
amnous |
oui j'ai besoin d'autres lectures mais ce fut agréable rencontre,,, à suivre! | |
flipote |
J'aime bien la noirceur qui émane de ce texte, et tu manies vraiment bien les mots. Une seule lecture m'a suffit pour ma part :) Amitiées |
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cocoboys@hotmail.fr |