Le Roi est mort, et je l'aimais vraiment,
Mais son frère a le trône, aussi je l'aime autant,
Qu'importe le benêt tant qu'il porte une couronne.
Je fêtais l'enterrement et me mariais en deuil,
Ce fut avec peine que j'eus la bague au doigt,
Tandis que mon fils pleurait sur le cercueil
De son défunt père. "Le crime de Claudius
Ne fut pas tant le meurtre que l'inceste odieux,
Vous périrez ma mère c'est là l'ordre de Dieu"
Tels furent les mots durs funestes et infamants
que m'adressa Hamlet. Vulgaire prince arrogant,
qui prêche la fin du Roi et s'en va vers la mort.
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Commentaires
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Posté le 11/01/2011 à 08:05:16
Une situation bizarre en dehors du temps, joie et douleur s'y mêlent ! bisous Louann |
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louann |
Posté le 11/01/2011 à 12:27:09
Les monologues sont vraiment frappants par leur originalité, les héros se parlant à eux mêmes mais le lecteur en récolte les ressentis, une sensation positive et rare. Merci ami poète. Amitiés. |
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JB |
Posté le 11/01/2011 à 18:49:05
"Qu'importe le benêt tant qu'il porte une couronne."...tellement vrai! On se demande où tu vas chercher des phrases aussi fines...merci de nous faire rêver un peu plus à chaque ligne! Amitiés, Jam. |
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Jam Wood |