Abime et Ténèbres se mêlent et fusionnent,
Ils sautent, dansent et virevoltent.
Dans le palais qu'est mon âme, leurs rires joyeux résonnent.
Je contemple et j'envie ce couple désinvolte.
De leur noire étreinte est né le Néant,
Fruit des profondeurs et infection du cœur.
Cette sombre pourriture hante mon esprit,
Et me fait chavirer vers une douce langueur.
La luxure est ma règle, et la débauche ma loi.
Dans ma couche se succèdent toutes les filles de joie.
Pour combler ce vide, effacer mes tourments,
Je me fais duperie, je dissimule et mens.
Candeur et compassion ont déserté mon âme,
Seuls l'orgueil et le vice habitent cette ruine infâme.
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Commentaires
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Posté le 21/10/2010 à 00:29:49
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Ce poème me plaît beaucoup. Je trouve dommage que tu n'aies pas poussé le sonnet en respectant les alexandrins. Par contre, si le rythme est voulu ainsi, quand je le lis, il me fait un peu penser à un slam. Ce qui lui donne une touche une peu hors du commun. ^^ Merci à toi |
fragmentdelune  |
Posté le 21/10/2010 à 06:38:18
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Merci, ce poème est une vieille recherche de style. Je voulais justement faire un poème au rythme saccadé, en jouant sur des vers longs vite lus, et des vers courts un peu plus élaboré (du point de vu de la diction). Ce qui donne...oui...une sorte de slam. xD |
| Orpheus |