A la fin de sa vie, étendu sur un lit,
C'était un défilé, il ne les voyait pas,
Ses parents ses enfants, et aussi ses amis
S'approchaient doucement, un à un à la fois
Il n'avait jamais su ni jugé nécessaire,
D'exprimer son avis, non plus ses sentiments,
Aujourd'hui dans un monde, entre paradis enfer,
Réalisait trop tard qu'il n'avait plus le temps.
Il voulait enfin dire merci au vieux père,
De l'avoir dans la vie, guidé au droit chemin,
A cette vieille maman, combien d'elle il fut fier
Dire je vous aime tant, à ses sœurs et ses frères
Les copains du football, du bistro, un à un
A l'oreille lui glissait « Jo tu vas t'en sortir »
Il aurait tant voulu leur serrer fort la main,
Leur avouer « mes amis, je vous aime, je me tire »
Le silence se fit, il sentit son parfum
Pourquoi n'avait – il pu, lui dire »â€˜' j' t'adore » un jour
Au lieu de la laisser succomber au cousin,
Pourquoi n'avait – il su exprimer son amour.
Que pouvait – il donner à la mort en échange,
Pour qu'un ultime souffle lui soit encore permis,
Et clamer de tout cœur, à cette femme, cet ange,
Qu'il l'aimait encore plus, à la fin de sa vie
Profitons dans les temps, donnons paroles au cœur,
Amitié et amour tous ces mots nécessaires,
Les entendre et les dire, sanctifie le bonheur,
Car la voix ne porte plus à un mètre sous terre.