Après autant d'Afrique, suis – je perdu pour toujours ?
Qu'elles sont loin les ambiances, les odeurs, les histoires,
Les amitiés sans suite, les explosions d'amour,
Un goût amer me vient, à chaque tombée du soir.
J'envie celui ou celle qui jamais n'est parti,
Que pour de brèves vacances, circuits organisés,
Qui n'a jamais connu ni même ressenti,
Son cœur, son âme, son corps, par l'aventure charmés
Ces touristes dorlotés, qui n'ont jamais risqué,
Les rues sombres, les pirogues branlantes,
Les soldats aux yeux rouges, leur kalach rouillées,
Les fées aux seins pointés qui poussent aux mauvaises pentes
Je n'ai jamais vu Dieu, dans ma vie mouvementée,
Mais je sais aujourd'hui, et maintien dur comme fer
Qu'en Afrique j'ai connu, et même plus que frôlé,
Celui qui a deux cornes, que l'on nomme Lucifer.
Faudra – t – il repartir, aux pays des noires sœurs,
Pour revivre à nouveau, retrouver les parfums ?
Ou attendre ici- bas, que se fanent les fleurs,
Que le film de ma vie, affiche le mot « FIN »
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Magnifique;Suis loin dans un pays de neige déjà tombée Amitiés sincères |
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CRIS |
merci pour cette appréciation venue de si loin | |
PATGUI |
L'alexandrin orthodoxe, ce n'est pas ton truc. Du coup, le poème à des alures de statue inachevé et ça gène les vers à résonner en nous si je puis me permettre ;) Mais qu'importe, l'élan poétique est là, véritable, et le poème me vient droit au coeur et m'enfonce un peu plus dans la mélancolie de mes voyages... Merci ! |
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Tarmineldur |