Petite Sirius aboyante
Se torréfie dans le matin
Quand les chiens hurlent à la mort
Posée sur un vieux banc de bois
Elle dort encore
Cour comme un Atrium
Ah ! La romaine d'albâtre
L'oxymoron de ses yeux noirs
Petite Sirius aboyante
Son âme de gypse
Son cœur solide
Pierre brûlant dans les flammes
D'un café trop chaud
Petite Sirius aboyante
Se réveille dans le matin
Les chiens se tairont bien un jour
Cache-toi petite Sirius
Je t'attendrai demain matin
Tu disparais
Le jour est là
Écrit par Paul Egreffoy
"La littérature, c'est une affaire entendue, est du chagrin dominé par la grammaire." J. d'Ormesson
Catégorie : Divers
Publié le 20/03/2010
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Commentaires
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Posté le 20/03/2010 à 22:11:23
Superbe poème, d'une grande douceur Tu as une près belle plume Amitié du Plat Pays Michel |
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l'ange sans ailes |