Je ne touche qu'à l'inexplicable car ce que je comprends ne m'intéresse pas. Plongé dans un océan de questions, je ne flotte que pour trouver des réponses. Par un sourire, un regard, je me sens immobile presque futile aux yeux du monde car je ne suis que le reflet de la personne que je ne pensais jamais réussir à être… Et si la mer paraît si tranquille c'est parce qu'on rame de gauche à droite mais toujours vers l'avant. Je ne me noierai pas dans l'absurdité de ses crises ni dans le côté néfaste de ses remarques car je ne suis obstiné que par les choses qu'elle est en mesure de m'apporter et que je souhaite lui apporter. Je ne souris pas par obligation mais bel et bien parce que j'en ai envie, j'en ai besoin, je ne peux faire autrement. Je vois dans ses yeux ce que personne ne pourra voir. Pourtant pas devin, ni diseuse de bonne aventure je suis en mesure de lire l'avenir dans ses yeux… Le mien. Contemplez la Joconde, la muraille de Chine, les pyramides de Gizeh, … Il faudra l'ajouter aux choses les plus merveilleuses qu'on puisse observer sur la planète Terre. J'échangerai les clairs de Lune, les levers de soleil, les aurores boréales pour un seul de ses sourires. Les étoiles filantes, les éclipses, le secret du Big Bang pour un seul de ses regards. Si plus rien d'autre n'a d'importance à mes yeux c'est que je n'ai pas le temps de me rendre compte de ce qui l'entoure. Pas envie. Pas besoin. Je ne souhaite me concentrer que sur une seule chose. Si l'amour est votre réponse alors vous avez tort ! Je vois ces gens qui « s'aiment » et je n'ai pas l'impression qu'ils savent réellement ce qu'ils font. Moi, je suis au pied de la plus haute montagne de l'univers et je n'ai, pour la gravir, que ma pioche et ma rage. Je le ferai car pour une fois je ressens quelque chose d'intense dans le fond de mon anatomie, quelque chose qui relève du surnaturel, quelque chose que je ne contrôle pas, quelque chose que je ne veux surtout pas contrôler. Je veux que cette chose continue à m'habiter perpétuellement, peu importe les sacrifices, peu importe les oublis, je me plierai aux volontés de ma volonté.

Et si je l'aime c'est pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle va devenir et non pas pour ce qu'elle a était.