Entrevoir à travers le hublot de la vie
L'innocence de cet éclat lumineux là-haut
Alors, que son reflet se diffuse dans les flots,
Un sourire vierge, tu détenais, jusqu'ici.
C'est alors que tu sentis tes pieds balloter.
Tu n'y comprends rien, tu as beau regarder
À travers ce hublot, il n'a que ces sombres nuées
Venues dissimuler cette chaleur tant aimé.
Puis, la coque se mit à remuer sans préavis.
Tu ressentis alors quelque chose d'anormal.
Dans ta poitrine, brusquement, tu avais mal.
Inquiet, tu chutas, surpris de ce ressenti inédit.
Déboussolé, tu accourras vers le hublot de la vie
Cherchant ce bien-être disparu, cette chaleur.
Elle était carrément évaporée, ce fut alors la peur
Qui pour la toute première fois tu ressentis.
La peur de ne plus pouvoir ressentir à nouveau
Cette tiédeur moelleuse et si douce au touché.
La peur que tu n'aies pas dans ta vieillesse éloignée
Les rides d'un sourire heureux estampé sur ta peau.
Finalement, les ravages s'estompèrent calmement.
À travers le hublot, un mince filament doré, tu perçois.
Tu te relevas, exténué. Dès lors, espéré, tu n'osas pas.
Selon toi, cette vague de chaleur partira en coup de vent
Alors, même si l'innocence du début fut très brève
Et que la souffrance n'a duré qu'un simple moment,
Long sont les débris à ramasser après la tempête
Et éternel ce fait la méfiance dans le beau temps.
Écrit par Petit capitaine
"Je souffle des mots lourds de sens
Personne n'en comprendra le sens Étant incapable d'écouter mes sens Car mon imagination semble prendre un tout autre sens..." Catégorie : Triste
Publié le 11/07/2011
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