Comme Charles l'évoquait dans son Spleen,
J'ai ce sentiment étrange qui me pousse vers l'abîme.
Cette pensée qui m'habite constamment
Même si celle-ci n'est visible que profondément.
Pourquoi me demanderez-vous ?
Mais évidemment pour la seule émotion qui vaille le coup.
Ce sentiment avec lequel les poètes bataillent,
Celui qui nous remue au plus profond de nos entrailles.
L'Amour. Ou plutôt l'idée que l'on s'en fait.
Aimer, être aimer, vivre intensément, passionnément...
Juste avoir la chance de partager quelques moments.
De profiter pleinement de leurs bienfaits.
La solitude devient pesante
Et les histoires d'une nuit de moins en moins satisfaisante.
Nourrir le corps à un moment ne suffit
Vient alors le temps de l'esprit...
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Écrit par Phenix
Amoureux d'un amour perdu, ne l'oublier je ne puis plus...
Catégorie : Amour
Publié le 14/03/2018
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Commentaires
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Posté le 14/03/2018 à 09:07:52
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J'aime cette douce mélancolie et ce clin d'œil au Grand poete |
Errant  |
Posté le 14/03/2018 à 14:50:44
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J'ai tutoyé occasionnellement les abîmes, moi aussi, ayant une nature plutôt mélancolique. Je comprends assez bien ce que vous exprimez, marqué du sceau du spleen, en ouverture de votre poème... J'ai donc bien apprécié ma lecture. |
| jacou |
Posté le 14/03/2018 à 20:01:02
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Merci pour ce bon poème, qui sonne comme une confession en forme de partage |
| Verdon |
Posté le 14/03/2018 à 22:38:20
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Ce spleen malgré qu'il soit très dérangeant devient source de savoir. Un très joli cap est passé. Merci Phenix. |
suane  |