L'étrange visite
L'étrange colporteuse à frappé à mon huis,
Elle m'a rendu visite, un soir, vers les minuits.
Ai entrouvert ma porte, bien que l'heure fût tardive,
Ai sentit mon esprit, partir à la dérive.
Lui ai tendu la main, pour l'aider à entrer,
Mais fus saisi soudain par une onde glacée.
Sur le perron, pourtant, avait laissé sa faux,
Ne voulait effrayer, mais séduire par les mots.
Je connais, me dit-elle, un pays merveilleux,
Où s'oublient tous les maux, où l'on vit tels les dieux.
Débarrassée du corps, l'âme, enfin libérée,
S'y épanouit sans fin durant l'éternité.
Lui demandant des preuves, ou quelques témoignages,
De ses affirmations, répondit sans ambages,
Que ce genre de voyage s'effectuait sans retour,
Que nul ne revenait du pays des amours.
Voyager sans retour, moi qui depuis longtemps,
Visite en de doux rêves les mondes environnants ?
Pour alléchantes que fussent toutes ces de scriptions,
Aucune ne sembla digne d'en perdre ma raison.
Je priais donc la belle de vouloir s'éclipser,
Ce qu'elle fit sur le champ, sans trop s'en offusquer,
Tout en n'omettant point de fixer rendez-vous,
Pour venir me passer, un soir, la faux au cou.
Philippe
Écrit par Phil
"Dieu Fasse que si mon âme n'ait pas su la séduire,Mon coeur pour sa part, se prépare à mourir..."
Catégorie : Divers
Publié le 16/04/2007
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ton courage a gagné, j'aime | |
oupa |
Superbe Phil ! Tu l'as bien déjouée ! | |
Nighty |
Bravo pour ce poème dont les vers coulent comme une cascade ,et bravo encore à toi pour la signification des deux dernières strophes ! | |
Alexandre-glaucos |