J'ai déposé ma rose à ton unique autel,
ma preuve de ferveur libre de ma présence,
l'offrande d'un croyant, d'un gibier de potence
envers une déesse au mérite immortel.
Mais la troisième est celle du Cadet Roussel,
surpris par ton carrosse offert avec aisance
près de l'usine d'art où ton cœur me silence :
tu me fuyais à la façon d'un criminel.
Je t'ai laissé mon âme en forme de prière,
demande de clémence avant la cyprière
dont les doigts ténébreux tricotent mon destin.
Tu m'as sentencié que ma vue est indigne
de contempler ta face et ta ligne de cygne,
mais j'implore les mots de ton charme enfantin.
Écrit par Pierre de Coeur
--
Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 25/06/2016
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Pierre de Coeur au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 25/06/2016 à 15:20:31
Du charme. | |
eric |
Posté le 26/06/2016 à 23:59:08
Bonsoir Pierre de Coeur, Des vers pleins de douceur que j'ai aimé lire ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
|
Sybilla |
Posté le 03/07/2016 à 21:09:42
J'ai déposé ma rose à ton unique autel, magnifique! qu'elle doit être charmée peut être qu'elle est timide Très très touchant |
|
dulcinee |