Tu fus l'Ange gardien, ma Fée et ma Beauté,
la princesse d'Anvers que la Parque humilie,
ta Pandore est ouverte et ton chemin heurté
se perd dans le brouillard sans espoir d'embellie
Au déclin de nos jours, Toi qui m'as acquitté,
Rends-moi cet Escaut où descendrait l'Italie,
Le Pays qui comblait mon esprit enchanté,
De son divin crachin sous la Lune pâlie.
Es-tu Tendre ou Phœbé ?... La déesse ou la sœur ?
Ton front est rouge encor du baiser d'Iscariote ;
La sirène rêvait d'adorer ce coyote...
Et deux fois tu tombas bas le joug de la peur
Supportant vaillamment le lourd poids de tes chaînes
Sans un cri ni soupir pour tes peines sélènes.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 26/07/2016
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Commentaires
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Posté le 26/07/2016 à 00:34:41
Bonsoir Pierre de Coeur, Votre sonnet est d'une telle puissance et beauté ! Merci pour votre profond partage ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Posté le 26/07/2016 à 00:51:56
Merci Sybilla, c'est un hommage a Nerval avec un clin d’œil à Brel. :-) | |
Pierre de Coeur |