Je voulais devenir ton ombre dessinée
par la plume des vers sur la toile du temps,
l'empreinte sans relief de charmes envoûtants
que traça dans mon cœur ta grâce illuminée.
Plus vieux que le Quichotte épris de Dulcinée,
indigne de ces dons que tu sans cesse étends
enivrant malgré toi mes sens incompétents,
je m'écoule en folie, antan prédestinée.
Je croyais que mon zèle adulerait ta fleur
et que tu comprendrais ton charme et ta valeur,
mais soudain tu brisas l'espoir que j'aboutisse.
Ma voix d'amour t'ombrage ainsi qu'un goualeur :
non seulement mes mots ne te font pas justice,
mais leur ardeur réveille une peur de malheur.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 23/08/2016
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Commentaires
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Posté le 23/08/2016 à 00:40:05
Bonsoir Pierre, Un sonnet mélancolique superbe ! Il faut toujours conserver l'espoir ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Posté le 23/08/2016 à 08:36:25
Comment connaître De l'espoir la couleur De derrière une fenêtre Dans l'ombre du bonheur ? Le ciel est blanc Pour les faux amants Qui rêvent de lumière Dans la prière. Le ciel est bleu pour ceux qui s'aiment Les yeux dans les yeux. |
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Iloa Mys |