Aube de tes fléaux, j'ai déraillé ta vie
que ton premier mari traînât dans le besoin
te laissant abattue, exclue et sans un soin
à merci de ton ogre et sa vilaine envie.
Tu survivais soumise, inquiète et poursuivie
quand de la mer d'hier jaillit ce vieux marsouin
t'éclaboussant de peur pour ton geôlier chafouin
et de feu de mémoire encore inassouvie.
Ta crainte habituelle inhiba ton allant,
mais le passé volé de mon discours galant
t'enchanta pour un rêve éveillant ton courage.
Te trouver sans bonheur, l'envers de cendrillon,
résignée à ton sort, enflamma l'embryon
d'un amour éperdu qui maintenant t'outrage.
Écrit par Pierre de Coeur
--
Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 24/08/2016
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Pierre de Coeur au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 24/08/2016 à 18:32:49
Hélas, mille fois hélas, tout conte à une fin, du fléau d'amour, il se termina en fléau d'arme ! | |
CRO-MAGNON |
Posté le 24/08/2016 à 20:36:34
Oh, pas du tout. Je n'ai de Don Qijotte que la folie, pas la fureur guerrière. Ma passion n'est pas celle du chevalier mais du troubadour... :-) | |
Pierre de Coeur |
Posté le 24/08/2016 à 23:18:13
Bonsoir Pierre, Un magnifique sonnet passionnel ! Merci pour le partage ! Belle soirée ! Mes amitiés Sybilla |
|
Sybilla |