Aujourd'hui, mon Inès, j'ai pleuré pour un autre :
Rien qu'un enfant d'à peine onze ans vers le néant,
Poussé par la rancœur de quelque vaunéant
À s'enfuir vers le ciel prêché par un apôtre.
L'âge où je t'ai connue et l'amour s'est fait nôtre
Pour devenir ainsi bien plus qu'un mécréant
Et contempler le monde au travers d'un géant
Protégé par ta foi tel le blé de l'épeautre.
C'est en ton souvenir, toi mon doux bouclier,
Que j'écris ce sonnet pour ne pas oublier
Ce gosse comme moi qui n'a pas eu ma chance.
Mais pourquoi tant de haine et de perversité
Quand il n'existe rien que le tendre ne panse
Pour donner à la vie une finalité ?
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Triste
Publié le 23/01/2016
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Commentaires
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Posté le 23/01/2016 à 16:33:28
Très touchant | |
roserose |