Baudelaire disait que les vers sont indignes
de porter ce prénom s'ils ne sont pas écrits
pour l'unique régal de composer leurs lignes,
loin de l'ambition des rimes de mes cris.
Car depuis la distance où tu me reconsignes,
ils ne sont que pour toi, mes pauvres manuscrits,
afin de te couvrir de mes stances bénignes
pour te rendre immortelle où soigner tes esprits.
De ton enchantement est né ce faux poète,
ébloui par sa Belle ainsi que vile Bête,
cherchant à racheter l'erreur d'être vivant.
Après avoir chanté tes qualités aux mondes,
si mes sonnets sonnaient sans que tu les répondes
il ne me resterait qu'à partir en rêvant.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Triste
Publié le 14/05/2016
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