Voir ton visage animé,
Par l'appaisement recherchée,
Dans la mort éternelle,
Tu étais là, si belle.
Je te connaissais longtemps,
Ma grand-mère de 60 ans,
Tu nous as quitté beaucoup trop tôt,
Tu avais tiré le pire des lots,
L'alcool, nicotine puis le cancer,
Voilà le rythme si ternaire,
Qui a achevé ta vie vitale,
Celle de souffrance infernale.
Tu habitais loin, une longue distance,
On ne pouvait te voir que durant les vacances,
Maintenant c'est trop tard, tu es partie,
Mais dans nos cœurs tu poursuis ta vie.
Nos souvenirs, sourires et histoires contées,
Ne font que refléter la douloureuse réalité.
Le jour de ton enterrement j'ai pas pleuré,
Je ne pouvais pas croire que c'est fini, achevé.
Je ne pouvais pas croire que tu étais couchée,
Dans ce cercueil de bois poncé,
Tu tricotais donc toujours lors de nos visites,
Tout d'un coup, fini cette pensée ubiquite.
Il ne nous reste que des souvenirs,
Pour nous souvenir de tant de plaisirs.
Ton adieu était le 29 juin,
On se vit là-bas, très loin.
Tu rigolais parce que je te poussais,
Dans ta chaise roulante, tu riais,
En racontant qu'autrefois,
Tu me poussais et non moi toi.
On rigolait, en ignorant,
Que ta vie est finie dorénavant.
Tes enfants assis dans la première rangée,
Je ne pouvais les regarder pleurer,
Je m'efforçais de penser à toi,
Mais tu étais si loin de moi.
Je regardais Opa et lorsque je vis,
Qu'il pleurait, pour moi c'était fini.
Je ne pouvais plus me retenir, la pluie tombait,
Je restais figé lorsque ton cercueil descendait,
Lorsque le sable recouvrait,
Un tas de bois qui symbolisait,
Ce que tu étais, voulais, rêvait.
Je ne pouvais plus, je courrais pour m'éloigner,
Et je vis d'autres gens, inconnus pleurer.
Je ne sais pourquoi mais en ce moment,
J'ai repoussé toute émotion sépulcrale,
Pour te voir toi, dans cette vie infernale.
Un poème en français, tu ne comprends pas,
Mais saches qu'au fond, même si c'est le cas,
La pensée la plus importante reste tout de même,
Que tu me manques, et que je t'aime …
Adieu …
Écrit par Pip0o
C'est le passé qui forge le présent. D'où mon refuge dans le passé lointain est justifié ...
Catégorie : Triste
Publié le 19/10/2008
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très touchant hommage... | |
kitkat |