Les épines du genévrier me chatouillent le dos,
Débraillé et pourri par la crasse,
Je me baigne l'osmose,
L'onguent de vie et de mort, mon seul parent le sol,
Salvateur quand je dépose ma quintessence,
Fief verdillon qui m'investit de sa mesure,
Les arbres m'entourent leurs racines s'épure,
S'enfonçant droit dans des argiles putrescentes,
D'où sortent de petits champignons
De limaces que j'étale sur ma figure,
Parce que je les aime tout comme les papillons !
Qui me couvent sous les grandes feuilles de figues mûre !
Écrit par Plume borgne
petit a petit viens l'appétit.
Catégorie : Divers
Publié le 20/04/2016
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