Dans la vague diffuse d'un monde flottant
le signal s'écoule en morceaux jusqu'à l'atome,
jusqu'au plasma derrière le néant, jaillit la matière
qui se résorbe s'effondre sur elle même; l'imaginaire
et stocké dans des bidons attendant patiemment la naissance
du dessein de microscopiques anges, pour être distribué avec parcimonie
partout dans l'univers les étoiles brillent en fractale de vie,
tournant a un rythme infinie, écoutez donc le tempo des pulsars
explosant en projections astrophysiques dans le quantum dimensionnel,
les données sont enregistrées dans le passé
le présent est sans cesse renouvelé,
pour finir le futur est jusqu'à l'apogée,
dieux est impuissant; il ne peux qu'exister
puisqu'il n'y a que lui autour de lui même,
et personne d'autre; il est triste et solitaire
alors il se reconnait se regarde dans les soleils
en souriant, en grimaçant,
il se recouvre le visage de poussière de diamant,
mais la conscience du temps se lasse vite
alors en son sein elle a donné la vie,
pour qu'une partie de sa chair puisse se contempler,
vivre dans les règles sauvages de la génétique
et mourir en intégrant leurs vecteurs dans la matrice,
nos personnalités sont comme des cassettes
jouée par des magnétophones,
un code complexe d'informations
dont parfois je crois le démiurge s'inspire,
alors nous devenons énormes au moins de sa taille
la taille de la pointe d'un cure-dent
de millions de trilliard d'années lumières,
et nous vivons dans l'absolu énergétique
d'une explosion continue.