Hymne de l'été, premier essai de slam

Ami entends-tu le chant incessant des cigales sur les plaines
C'est le son des solitudes qui s'invitent et qui nous saignent
Et qui ramènent avec elles nos chagrins et puis nos peines
Une moisson de nos êtres où regret et tristesse règnent
Le soleil du mois d'août reflète les souvenirs d'anciens jours
Où on grimpait aux arbres pour voir les oiseaux troubadours
Nostalgie on se souvient les copains perdus pour toujours
Instant vague fait de ciels bleus les nuages écument nos amours

Ami entends-tu les doux sons du rossignol sur les chênes
Les feuilles fredonnent en choeur car l'écho du vent est son mécène
Dans la nuit jusqu'au matin il fait de la rosée sa reine
Mère humide éphémère borde ses enfants douce gardienne
Ami m'entends-tu chanter aux cigales dans les champs de blé
Il y a quelque chose de magnifique dans la fin de l'été
L'harmonie mélancolique de la nature et nos pensées
Résonne infiniment par deçà nos âmes envolées