Le béton comme une âme en miroir d'un ciel
Pensées grises, blancs nuages qui n'en n'ont pas la forme
Comme un voile infini aux lumières irréelles
Qui soleil à la mer et qui pleut sur les hommes
Et les pâles couleurs de tes plages gelées
Font rouler des galets de mes yeux éblouis
Et ton souffle murmure quelques sons du passé
Résonne entre les murs de nos mondes endormis
Tes falaises secrètes pour une sainte adresse
Le vent dans tes cheveux parfume les souvenirs
Où les cœurs amoureux sont coiffés de promesses
Les écumes d'un temps qui ne fait que mourir
Tes blessures nous racontent un peu des nôtres aussi
Quand il tombe d'en haut l'ignorance et la haine
C'est la guerre, c'est la guerre, celle de tous les pays !
C'est la guerre, c'est la guerre ! Non ce n'est pas la mienne
Les deux torches éternelles qui éclairent l'horizon
Des milliers d'ouvriers qui font battre ton cœur
Où s'en vont les richesses de ces hommes sans nom
Qui remplissent le ventre de tes conteneurs ?
Dans tes rues longues et droites qui n'en finissent pas
J'ai rêvé mille fois de ne plus te revoir
Aujourd'hui quand j'entends que l'on parle de toi
Un frisson me rappelle que tu es mon histoire
Écrit par Quai 21
Le vrai talent n'est il pas de bien cacher le fait qu'on en soit dépourvu ?
Catégorie : Divers
Publié le 21/09/2021
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Très beau portrait de cette ville et de son histoire... | |
Lucyline |
Bonsoir Quai .. BEAU MOMENT passé à découvrir ce Lieu cher à votre Coeur !! A lire et relire .. Grand Merci du Partage ! LyS .. |
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Lys-Clea |
La deuxième strophe est sublime | |
Edelphe |
Grand merci Lucyline, Lys et Edelphe de m’avoir lu et commenté ! | |
Quai 21 |