Pincements lents et longs de la cithare,
Souffle maintenu, souffle retenu de la flûte,
S'accompagnent l'un et l'autre de leur mélodie lente,
Tournent dans la douce brise,
La mélodie qui berce l'âme de la petite fille du Mékong.
Va la pirogue bleue, petite et fragile,
Sur les eaux calmes du Mékong,
Va l'enfant endormie au creux des bras de sa maman,
Va la famille dérivant sur les flots du fleuve,
Calme en cette saison, sans pluie, sur le Mékong.
Courbée, la vielle femme soigne,
Son jardin-potager,
Sur les bords du lit du Mékong,
Dont les eaux en saison sèche se retirent,
Laissant une terre fertile pour quelques menues cultures.
Deux petits points orange au loin,
Se déplacent doucement le long des berges,
Se promènent deux moines tout de safran enveloppés,
Abrités sous les cocotiers, le long du Mékong.
Barque immobile, sous le soleil,
Filets jetés, forcé au calme et au silence,
Attend le pêcheur sa prise,
Qu'il espère remplie de beaux poissons et crevettes
Que renferme le fleuve Mékong.
Fleuve et pirogues s'accompagnent,
Habitants et nature s'accommodent,
Les eaux rythment la vie
La vie sur le Mékong.
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