Dans les montagnes elle repose,
Sur un cercueil immaculé de rose
Une voix récite une poésie en prose
À la mémoire qui enfin se pause
Sur un nuage que l'ange arrose.

Sa mort est une bénédiction
Sa chair éteinte une malédiction,
Auquel la jalousie et la tentation
Dispute son âme pourtant innocente.
Mais Dieu l'a sauvée de cette descente.

Alors l'on chante, elle est partie
Qu'elle est l'étoile que l'œil
Attends dans un profond désir infini
Le ciel illuminé semble être le recueil
De toutes ces aventures passé ici-bas.

Seulement elle aurait dû resté,
Paitre des troupeaux entiers,
Montré le sentier de la chasteté,
L'innocence, la douceur et la piété.

J'ai rêvé d'elle comme un ado
Amoureux de son premier amour.
Je l'ai attendu comme le retour du Christ
Et l'abri bus est resté vide de sa présence.

Alors j'ai chanté, elle est partie
M'abandonnant face à ma solitude
Auquel j'y suis hanté depuis petit.
J'ai déployé mes ailes, pris de l'altitude
Et cette triste berceuse s'est éteinte.

~Car l'amour n'a jamais suffit à me guérir
De cette maladie qui m'escorte et cela
Depuis le jour où je suis venu au monde.