Que j'aime voir Chère COLOMBE
De ton corps beau
Sous ce charme, comme un éclat d'eau
Qui me comble, tes légers rires de colombe

Sur ta chevelure profonde
Aux emprises de tes envoûtants parfums
BELLE! qui m'innondent
Au teint doux et brun

Comme ce soleil d'Afrique qui s'éveille
Chaque soir
Mon âme, ô Splendide!, appareille
Pour un sourire bourgeois

Tes yeux pleins de lumière où rien ne dévore
Avec ruse, n'ydille
Sont les perles qui t'honorent

A te voir marcher souple, élancée
Altesse, ô muse!
S'incline mon coeur brasé
Ressasse mon esprit envoûté cette devise
Et je crois m'égaler à Dieu
Qui parseme d'étoiles mon âme

Ô beauté! ton regard infernal et divin
Plonge confusement ni chargrin
Le poète suis -je dans l'emprise exaltée
Et l'on peut pour celà te comparer à un vin

Ivre! Dans l'ivresse que tu me plonges
Enflamme ma passion et accouche ma plume de louange
Que vous méritez fort Princesse
Vous! qui valez plus qu'un ange