C'est une nuit de printemps où chante la tempête
Aux orages les plus noirs, le fracas d'un tronc sec
Et mille gouttes de verre viennent assaillir les murs
Lézarder le crépi, éclater la peinture
C'est là, qu'étendu sur mon lit
J'écoute ces sons vivants
Le ruissellement de l'eau, auquel mon cœur répond
Le bruit du vent qui hache les moments de silence
J'entrevois pour une heure la porte du mystère,
Les fréquents va et vient de ce qui luit derrière.
Cette chose sans nom et sans image
Dont je partage le souffle
(Celui de la tempête)
Je l'imagine bientôt comme un frère,
Au regard sombre et silencieux
Qui m'observe,attablé à son aise
S'enivrant en secret d'une dernière harmonie
Habitant du miroir et gardien des oublis
Dont il est toujours confus de savoir
S'il soupire …
D'une tristesse infinie
Ou bien de contentement
Écrit par S-W-I-M
La vie est un caillou que le sage ramasse pour lapider le ciel
Victor Hugo Catégorie : Divers
Publié le 19/06/2018
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de S-W-I-M au hasard |
Annonces Google |
Un poème profond et mystique, énigmatique... J'aime tout ce qui est connecté à la nature, qui est dans ce poème personnifiée, l'esprit du vent devient un ami dont la beauté fascine... Merci SWIM et bienvenue à vous sur Icetea ! :) | |
grêle |
merci à toi ;) | |
S-W-I-M |