Tard, sous les grands arbres mourants
Le profond gouffre de mes pensées
S'en va, tourbillonnant,
Nourrit d'abîmes et de méfaits.
Il est tard dans la rue noire
Et je ne cesse de pleurer
Car une détresse sans nom,il y a longtemps,
M'a promis son amitié.
D'une poignée de main encore naïve,
J'ouvrai mon cœur à l'inconnue,
Croyant trouver dans ses ténèbres
Les temps anciens de la vertu.
Mais aucune lueur dans le noir:
L'innommable me nourrit
Des ses peurs et amertumes,
De ses larmes infinies.
Je ne sais plus pourquoi je pleure
Je ne sais plus pourquoi je souffre
Le noir comme un état d'être
Une vie qui se sous consume.
J'aimerais sourire et rire comme
Du temps où je ne te connaissais pas,
Où mes actes irréalisés
Me guidaient de leurs pas
Vers le royaume des possibles.
Je rêvais alors sans cesse
Baignée dans une source paisible
Mon âme émerveillée,
Aux bulles de désirs
Et aux parfums d'aventures.
Que me reste t-il de ce bonheur
De ses joies brèves et reverdies?
Peut-être un cœur qui se rappelle
Comme la vie à tes côtés était belle
Quand elle n'était qu'un rêve chéri.
Écrit par Sanserato!
sans devise!
Catégorie : Divers
Publié le 08/11/2010
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Un très bel écrit, j'ai beaucoup aimé la dernière strophe ! amitiés Louann |
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louann |
J'ai aimé, un beau poème ! Juste le "se sous-consume" sonne trop à mes oreilles, si je peux me permettre cette petite remarque ;) |
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Nighty |