La Noire et la Blanche
La Noire et la Blanche, au la le diapason,
Enlaçaient le ton que chantait leur délire.
Modérez votre ardeur s'indigna le Soupir,
Trémolo est de rigueur en cette partition.
La Noire se souciait peu de la note posée,
La Blanche se badinait du Soupir éploré.
Toutes deux, telles de jeunes insoumises,
Voguaient sur le temps en terre conquise.
S'en vint la Ronde, reine de ces Dames.
Soupir que vaut ce silence anicroche ?
N'entends tu point ? La Noire décroche,
Et la Blanche à contre-mesure se pâme.
La Ronde d'un accord majeur mis bémol,
Dois je donc vous conduire à la baguette ?
Ce n'est point là un fa mais une clé de sol,
Mes sœurs, recouvrez rondeur à votre tête.
Note après note, do ré mi fa sol la si do,
La Noire et la Blanche tinrent le tempo.
Écrit par Sekkei
Qui passe sa mort en vacances... (Brassens)
Catégorie : Divers
Publié le 01/06/2007
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j'aime ta maniere d'utiliser les mots magnifique poeme |
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mcjokers |
bienvenue à toi joli poème j'adore une véritable mélodie à lire , beau chant visuel à défaut d'être auditif amitié à toi |
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Brigitte |
Joli florilège pour un solfège ! | |
Diane |
Superbe mélodie des mots. J'adore ! | |
Nighty |
ha, je t'y prends !!! C'est pas bien d'enlever ses chansons :P Pas bien du tout ! Snif ... |
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LolaLilla |
Mets toi à la place du soupir ;) | |
Sekkei |
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