De mes premiers souvenirs, depuis l'enfance,
On m'a fait croire à l'abolition de la souffrance.
Pourtant, en découvrant le monde,
J'ai su que ce n'était que mensonge ;
On m'a bercée d'un songe
Cruel et immonde.
Ils m'ont mis sur les yeux
Un bandeau qui cache la réalité,
Afin de me faire croire en eux
Et ainsi mieux être touchée par la vérité ;
Mon nuage s'est dissout sous mes pieds,
J'ai fini sur le sol glacé.
On a voulu me brûler, me pendre
Pour mieux me punir d'avoir cru une utopie,
Je n'étais plus qu'un petit tas gris
De poussière et de cendre.
On m'a laissée là,
En compagnie de mes regrets,
Mes larmes amères coulaient
Ne servant qu'à arroser les lilas.
Un jour j'ai tout abandonné,
Je m'étais dit : « À quoi bon ? »
Autant me faire une raison,
Tous m'ont oubliée.
Après cette douloureuse pensée,
J'ai entendu un cri ;
Oui, tu as crié :
« Ce n'est pas fini ! »
C'était vrai.
De mes cendres est né
Un phénix si beau,
Qui a puni mes bourreaux.
S'il est né, c'est grâce à toi,
Grâce à ces mots énoncés par ta voix.
Écrit par Sombreplum
J'ai peut-être vécu peu, mais j'ai beaucoup observé.
Catégorie : Amour
Publié le 15/06/2014
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