Quand un silence froid encre mes veines et mon esprit,
En un après-midi, sans bruit.
Quand cette mélodie jaillit!
Sur le pavé tiède, genoux pliés.
Se dresser. Ressentir,
la pureté d'une âme qui écoute la musique.
L'amour de danser,
un art inscrit dans les lignes de ma main.
La liberté, la souffrance éphémère,
et l'incandescence de la lumière,
ma tête tourne,
mes membres incontrôlable,
jouir d'avoir voyagé un instant.
Les joyaux de mon être la pureté,
Un transport vers la voie céleste.
Une déchirure et un cri intérieur,
Comme c'est bon de danser.
Colonne vertébrale renversée,
Les muscles élastiques tous tordus,
Le long des rythmes.
Sentir l'humanité,
L'univers puis la douceur,
et la tendresse. Se déhancher.
et ainsi. Sur ma banquette bleue. J'avais vécu,
Le plus beau moment de l'après-midi,
en ce son intense, infini.
Qui enivre mes désirs, comble à volonté.
Je m'y suis réfugié.
Terrible sensation profonde à exercer.
Un équilibre de l'âme et de l'esprit.