l'été est pourtant là,
mais l'automne n'a jamais été aussi présent,
la feuille épanouit dans mon coeur sèment le froid,
une liqueur sombre dans mon sang,
les vagues déferlantes claquent sur les rochers,
le vent fou me donne des frissons,
la pluie continue de tomber,
sur des cordes d'accordéons,
l'été est toujours chaud,
mais mes yeux sont glaciers,
même la couleur transparente de l'eau,
n'arrive pas à faire fondre ce bloc comprimé,
et la lueur du jour n'y change rien,
comme si les murs devenaient ciel,
la douleur passe, la douleur vient,
les temps changent et les vents nous transportent,
vers une ère atemporelle,
là où l'été n'est plus rien.
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Commentaires
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Posté le 31/07/2015 à 09:13:59
Pas un seul passage sur ce poème qui pourtant est plein d'émotion ? Dommage, moi je ne l'ai pas raté pour mon grand plaisir et tant pis pour les pieds ou autres qui sont censés ériger la forme car le fond est magnifique en lui-même. Merci Sophia et bonne journée à toi. |
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mercury |
Posté le 31/07/2015 à 19:23:17
Merci à toi mercury et pour ces commentaires qui touchent, et qui me donnent toujours un grand plaisir, et davantage l'envie d'écrire! C'est avec grand plaisir s'il ta plu, le coeur y est c'est le principal ! Merci encore, bonne soirée. |
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Sophia |
Posté le 01/08/2015 à 15:31:57
Suspendu dans le vide? entre deux oreilles qui voudraient entendre autre chose que l'ennui. J'ai connu. | |
Intruder |
Posté le 01/08/2015 à 21:28:30
Et oui, on connaît tous plus ou moins une fois ce genre de situation ! Merci Alphonse pour ce commentaire! |
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Sophia |