A la campagne par un frais matin d'été
Je m'avançais dans le dense brouillard
Quand une silhouette s'est démarquée
Une femme belle comme un mirage d'espoir
En lévitation juste au dessus du sol
Elle tenait une rose jaune d'une main
Et de l'autre il m'a semblé une babiole
J'avançais vers elle, elle reculait sans fin
Pourtant elle me souriait toujours
J'ai même cru l'entendre me héler
Comme j'étais bien le seul alentour
Je me persuadais de n'avoir pas rêver
Puis le brouillard s'est peu à peu levé
Le soleil rendit diaphane mon apparition
Et là où elle disparut j'ai retrouvé
Un petit slip et la rose couleur citron
J'ai laissé le linge et emporté la rose
Le lendemain je suis retourné au bois
Il faisait trop beau j'étais morose
Je n'ai même pas vu le triangle de soie.
Écrit par TANGO
Regarde autour de toi, et tu sauras que tu es heureux...
Catégorie : Divers
Publié le 23/03/2017
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de TANGO au hasard |
Annonces Google |
Bonjour Tango, C'est osé juste comme il faut. Délicieux. :-) |
|
Iloa Mys |
Quel joli toucher de soie, Tango, tout en suggestion sensuelle. J'aime cet art de présenter la séduction comme un beau rêve intouchable. | |
jacou |
Chapeau Tango! On lit votre poème du bout des doigts ! Lecture très agréable comme à l'accoutumée. | |
suane |