Quand je me regarde dans le miroir
Joufflu, rougeaud et grisonnant
Je ne caresse plus du tout l'espoir
D'aller en Chine ou au Groenland
Il me faudrait une belle vigueur
Ce qui me manque depuis des ans
Un esprit vif et plutôt fonceur
Et j'ose un petit hôpital ambulant
Je n'irai pas à Brest ni à Lyon
Ni à Lille ni même à Marseille
Par la route il y a des bouchons
Et je n'ai plus assez d'oseille
Je suis un retraité moyen, malade
Le miroir me renvoie cette image
Je n'ai plus envie des escapades
J'en conviens c'est bien dommage
Est-ce que çà va me manquer
Je ne crois pas j'ai des souvenirs
Du temps où j'aimais voyager
Et la vie ailleurs découvrir
Je m'y habitue c'est tout
Je sais que je n'irai pas
Adieu mes rêves un peu fou
Un jour j'irai dans l'au-delà.
Écrit par TANGO
Regarde autour de toi, et tu sauras que tu es heureux...
Catégorie : Divers
Publié le 18/05/2017
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Commentaires
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Posté le 18/05/2017 à 20:04:57
On ira tous au paradis(enfin pour certains j'ai envie de dire hélàs) et comme vous j'ai les tempes grisonnantes et le ventre rebondi, espérons qu'il n'y ait pas une sanction pour les obèses(sic)! | |
banniange-deleted |
Posté le 18/05/2017 à 21:43:43
TANGO Je trouve ce poème assez triste. Nous sommes toujours jeunes même si nous avons des cheveux blancs. Nos yeux ont toujours le même sourire et puis quelques petites rides donnent au visage de la sagesse et nos souvenirs sont toujours présents | |
roserose |
Posté le 18/05/2017 à 23:57:38
Vous dansez toujours avec agilité et vivacité avec les mots, nous offrant ainsi d'agréables voyages dans votre univers | |
Verdon |
Posté le 19/05/2017 à 07:39:43
Il faut cacher les maux avec des mots, tant que nous avons la possibilité de le faire. Plus tard, nous redeviendrons peut-être des marmots incontinents de la plume incapable d'écrire nos douleurs. J'ai aimé tes derniers vers qui reflètent une réalité que je partage. |
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lefebvre |
Posté le 19/05/2017 à 11:23:43
Non, TANGO, votre beau texte ressemble à un renoncement, mais pourquoi cela ? Vous voyagerez bien assez loin, et non pas certes jusqu'à l'au-delà, si déjà vous savez encore vous promener dans les lieux qui vous environnent, et, qui sait ? retrouverez-vous l'envie d'aller plus loin encore, et de fil en aiguille vous reprendra le goût des voyages, au moins jusqu'aux métropoles voisines, puis, eh bien un pays voisin vous sourira... | |
jacou |
Posté le 20/05/2017 à 17:54:06
Tout plein de sentiments dans ce poème. Bravo Tango. | |
suane |
Commentaires
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