Je ne puisse rêver au lever du lendemain,
A la lueur, cet instant au jour d'hui;
Ne croyant certes la réalité, je pars en vain;
Plongeant dans le Vide, curieux que je suis.

Des milles je parcouru, des sentiers je découvris,
Certes, la triste et sombre lumière qui éclairait les parages,
Comme si cette étincelle me réconfortait, hélas, au mépris!
Je me souvins alors d'un précieux, ancien adage.

Rapidement, mais prudemment, j'explorai les alentours,
La Vie demeure guère simple comme elle paraît Toujours;
Cependant je me trompe! Ma foi, je suis sur la Voie!
N'est-ce l'illusion qui génère ces Idées, le pouvoir de la Foi!

Je continuai, sans guide, sans aide, sans réussite,
Dans un Univers vague, où l'Irréel semble propice;
Pourtant l'Existence ne fait guère Justice;
Je me questionnai sur l'horizon, et ses limites...

Frontières éternelles qui semblèrent absolues,
Pièges et tromperies qui se montrèrent mensongères,
Sentiers lointains qui tendirent vers un monde perdu,
Ténèbres et abîmes qui conduisirent vers un dur enfer.

Au sommet du tertre,
Épuisé, je vis prompt
Une route éclairée, dont
L'extrémité semblait conduire à un temple,
Simple illusion qu'elle paraissait être
Un spectre apparut alors,
Me disant de le faire confiance,
Et commença vers ce sens,
Puis-je suivre son exemple?