ZOHÉIR
Comme d'un mirage j'ai couru jusqu'à ton eau
Dans ta distance j'ai puisé comme un assoiffé
Un fluide rare et limpide plus pur que la rosée
Un liquide qui trouve refuge loin de ma peau
Au creux de ta main tous les cieux dansaient
La migration des oiseaux y laissait des lignes
Les suivant je voyageais sur le dos d'un cygne
Jusqu'au bord d'un lac où les enfants jouaient
J'observais l'existence à travers tes paumes
Telles deux oracles à la philosophique clarté
Tout contre ton fin poignet je me suis isolé
Je t'entends encore en battements aphones
CHŒUR
Jamais un mot ou une syllabe tu étais tu
Jamais l'ombre d'un tout il n'y avait rien
Tu restais de ces gens qui voient demain
Sans se poser jamais sur le jour attendu
ZOHÉIR
Je n'avais aucun mot j'aimerais le hurler
Un terme sur sa langue et j'étais démuni
Que répondre à cet être à ma seule égérie
À la femme qui un jour m'avait fait aimer
Je plongeais dans sa vie tel un désespéré
Accroché à son rêve jusqu'à ne plus sentir
Mon corps atrophié par son pâle sourire
Et sa voix qui me poussa jusqu'à l'aduler
CHŒUR
À gémir tu finis par ne plus distinguer
Le cauchemar de l'abandon qui saigne
Dans ton cœur elle maintient son règne
Mais regarde tu es seul dans ta saignée
ZOHÉIR
Je suis seul Je suis seul Je suis seul
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amour
Publié le 18/04/2013
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Décidément, "Zohéir" est devenu une inspiration pour tes poèmes plutôt qu'un livre :). Bravo, j'adore ces écrits-là, ils sont vraiment beaux et bien construits. |
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