Dans la nuit obscure je suis immobile
Une clarté luit au bout du monde
Je l'aperçois, esprit infantile
Mes yeux se lèvent et retombent
Mes pieds, plomb, ancres sur le pavé
Souffrent du chemin parcouru
Mes rêves s'envolent vers les nus
Je ne ressens plus mes poings fermés
L'heure est venu peut-être
De cesser de paraître
Plus rien ne me reste
Mon esprit atteint de peste
Je suis statue de gré
Seul et isolé
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Commentaires
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Posté le 13/05/2017 à 10:00:40
Ce poème semble s'effacer peu à peu lui-même, par sa structure des vers qui raccourcissent et se raréfient : ils "cessent de paraître", le contenant rejoint le contenu. | |
jacou |
Posté le 14/05/2017 à 19:17:20
Un poème où l'on se sent figé dans le temps. J'ai bien aimé. | |
suane |