Les gouttes d'eau ruissellent sur le verre.
Il est minuit et seul dans mon lit
Je traduis le silence de la nuit.
Le cœur ouvert,
La main sur le clavier, les yeux fermés,
Je m'enivre alors de souvenirs de voyage.
Je sens cette odeur de bois brulé,
Et les montagnes qui me manquent davantage.
Ce besoin de rentrer en contact
Avec ces étendues rocheuses
Où le relief y est parfaitement inexact.
Juste pour cette émotion fabuleuse.
Courir, courir puis marcher
Dans cette haute altitude,
Pour oublier, m'abandonner
Ainsi sentir une nouvelle forme de solitude.
J'ai ce besoin de rencontrer le grand cerf
Qu'il me raconte les secrets de la forêt,
Et que je puisse sous chaque racine, chaque pierre,
Trouver ma propre sonorité.
Celle qui devrait me faire vibrer,
Et non pas m'anéantir.
Celle qui m'obligerait à rester.
Et non partir.
Les gouttes d'eau résonnent toujours,
La fatigue me vole ma plume.
L'obscurité de la nuit m'offre son amour,
Et laisse place à cette fine brume.
Écrit par ThibautSbl
“N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir.†- VAN GOGH
Catégorie : Triste
Publié le 27/02/2017
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C'est un beau poème : que j'aime cette rêverie en montagne, aux approches du sommeil ! | |
jacou |
Merci beaucoup Jacou, c'est très encourageant ! | |
ThibautSbl |
C'est très bien exprimé ! J'aime beaucoup. | |
suane |
Merci Suane ! | |
ThibautSbl |