J'ai parcouru toute ma raison,
Aussi, dans mon coeur qui devrait être ta maison,
Mais jamais je t'ai comprise, sans aucune façon,
De toi à moi, il n'y a aucune liaison.
Je te perçois,
Oui je le crois,
Je te vois,
Et pourtant, je ne te comprend pas.
Tu es pourtant là, autour de moi.
Quand tu apparais, je ne peux qu'exprimer,
Par dérivations, ce que j'essaie d'imprimer,
A mon esprit depuis mon coeur,
Mais lui-même ne sonde point en ces heures,
Car tu es proche et à la fois tellement loin!
Un sentiment qui devient un besoin,
Une notion que l'on comprend de moins en moins,
Je plains les poètes, les artistes et écrivains,
qui ont tenté de te cerner, toi Amour.
Car ils l'ont sans doute fait par bien,
Mais se sentent encore comme si cela avait été vain.
Portant en fardeau cette ignorance objective,
De ton identité si mystérieuse.
Nous avons tous en perspective,
De rendre notre lanterne un peu plus lumineuse,
A ton égard, puissante impulsive.
Lorsque nous tentons de te dévoiler,
Tu nous prends notre coeur, notre âme,
Notre raison et les perces avec ta lame,
Tu nous rends fous, inhumains,
Insensés du jour au lendemain,
Puis tu nous fais souffrir,
Pour mieux nous échapper...
Ensuite, t'apprêtant à partir,
Sachant que c'est dans l'existence que tu as Frappé,
Gravant à jamais la mémoire de ces instants,
Imcompréhensibles du rationnel,
illogique dans le réel,
Et pourtant si vrai,
si intense,
si profond.
Tu nous abandonnes telle une aphrodite,
Capricieuse et innaccessible...
Je le répète,
L'Amour n'est pas fait pour être compris,
On ne le vit pas, on le subit...
Amour, qu'es-tu ?
• Truth •
(Dg)
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Magnifique. Tout ce que tu dis là me résonne si fort. | |
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