à Orane
ton pull étoilé reflète
celles de tes yeux
d'enfant
tu crames les mégots comme les heures
jusqu'à la moelle comme ta vie
pour preuve cette couronne
de fleurs et de planètes
qui te monte à la tête
*
à quand les vers ensemble
qui nous montent à la gorge
en attendant les heures
s'écoulent les secondes
et nos rêves perdus
nos films d'une nuit
tant pis si la rivière
m'emporte c'est toujours
comme ça que l'on se noie
comme ça que la rencontre nous fait voir les profondeurs
à coups d'éclats des yeux
à coup d'ancre dessine
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Commentaires
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Posté le 16/06/2019 à 15:34:24
Orane ? Ici elle rime avec une noyade océane ... Bravo Victor ! |
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Yuba |