Si parfaitement calibrée
presque dédaigneuse dans sa naturalité
la main invisible domine tout pour notre bien
et a l'audace de faire front à notre ignorance
pâles petits ignorants
osant fébrilement s'élever contre tout
contre tout ce qui arrive
saignant des yeux sous le faible intellect
qui nous ruine le ventre
le ventre si sacré
là où s'intensifie la vie
là où tout s'ouvre
où tout prend forme
*
Arrache de tes crocs dans la furie
le voile qui s'étend sur ton trac
soit le plus violent des êtres
dans ton auto-quête
lamine-toi
jusqu'au dernier lambeau
ce jusqu'à ce que mort s'ensuive
*
Tu renaîtras
toi
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Victor au hasard |
Commentaires
Annonces Google |