Si je pousse mon corps vers ses limites, c'est pour que mon esprit soit l'exil,
D'une vie en dent de scie, qu'on apprécie qu'avec une suite.
Il y a tant de ressacs de mares s'efforçant en vain d'atteindre l'océan,
Tant de poésies fanant si près de leurs floraisons,
Tant de nobles pensées s'effaçant dans d'insouciantes inconsciences,
Ravivant ainsi toujours les mêmes erreurs,
Détrônant celles-ci de nos anciennes terreurs.
Vivant prisonniers de nos fautes,
Anciennement fautives car nouvelles enfouîtes,
On prêche l'évolution par le péché,
Et on continue de vivre dans le passé.
Alors qu'eux usent des creux, et meurent dans l'oubli.
Moi j'abuse des cieux, et vis dans l'écrit.
Écrit par Volition
Le monde est un livre, dont chaque pas nous ouvre une page.
Catégorie : Triste
Publié le 21/04/2009
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Commentaires
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Posté le 21/04/2009 à 20:51:23
Très beau poème. Amitiés Hanakotoba |
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Hanakotoba |