Il arpente les sentiers d'une forêt transcendante,
En observant mille et un détails, qui seront oubliés,
L'insouciance de l'instant est inutilement agréable, car une pensée inquiétante,
Réside au loin, pour celui qui ne peut se contenter de voyager.
Arrivé là où il n'est pas encore de chemin à emprunter,
Les arbres sont lâchement absents de ce lieu intemporel,
Et ainsi rien ne cache ni ce qui pourrait ne rester que possibilité,
Ni les voies parcourues aux souvenirs que l'on souhaiterait moins réels.
Et ici, se déroule encore l'épuisement infini,
La contrepartie pour celui qui jamais n'acceptera,
De voir sans contempler, de connaître sans sentir; et ainsi,
Les arbres poussent dans la souffrance pour celui qui jamais ne niera.
Et lorsque qu'apparaît la route au matin,
Il part en restant étonnamment ambitieux,
Même s'il ne peut s'empêcher de blâmer le don et malédiction des humains,
De voir plus que ce que révèlent leurs yeux.
Écrit par Wanderer
Nous nous éparpillons en mots, Pour montrer sans observer.
Catégorie : Triste
Publié le 13/03/2016
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